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vendredi 14 novembre 2014

Bretagne ..... Le Parlement de Rennes et Robert Surcouf


L'ouvrage avance. 2 lettres en plus et voici quelques explications !!!
Incollables sur la Bretagne deviendrons-nous !!!!

P.... Parlement de Rennes


"En y entrant on se sent dans un Palais, et c'est un mérite assez rare [...] que d'approprier un édifice à sa destination".
Prosper Mérimée


Symbole et toile de fond des épisodes qui ont marqué l’histoire de la Bretagne, le palais du parlement est aussi, paradoxalement, un remarquable témoignage du grand décor royal et parisien du XVIIe siècle. Monument majeur de l’architecture de Rennes, capitale de la Bretagne.
Édifié entre 1618 et 1655 sur les plans de Salomon de Brosse, architecte du palais du Luxembourg à Paris, le siège de cette cour de justice souveraine, chargée d’enregistrer édits et lettres royales, exprime en ses murs le prestige de sa fonction. La Grand’Chambre - œuvre de Charles Errard et de Noël Coypel – joyau du décor intérieur exceptionnel, fait de plafonds à la française et de boiseries sculptées et dorées, offre un exemple unique de l’art pictural de cette époque. Après un siècle de chantier, l’architecte de Louis XV, Jacques V Gabriel, dote le palais d’une place royale, rythmée par l’alternance du granit et du tuffeau : un écrin à la statue du roi soleil. À la Révolution, le parlement perd sa dimension politique mais conserve son rôle de cour de justice. L’incendie de 1994 a suscité un traumatisme chez les bretons, heureusement réparé par une restauration exemplaire et la réouverture de l’édifice en tant que cour d’Appel et monument ouvert à la visite dès 1999.




S.... Robert Surcouf





Robert Surcouf, cinquième du nom, est né en décembre 1773 dans une famille du Cotentin établie à Saint-Malo vers 1645. Son arrière-grand-père commanda en course le Comte de Toulouse en 1704-1705. Son grand-père, propriétaire de huit navires, était le plus important armateur malouin vers 1750.

Matelot à treize ans, le futur "roi des corsaires" apprend la mer en temps de paix sur des bâtiments de commerce.
Après des études agitées et écourtées, Robert Surcouf embarque en 1787 sur un caboteur, le Héron. Sa carrière maritime se déroule dans l’océan Indien en une douzaine d’années réparties en quatre périodes :
  • de 1789 à 1792,sur l’Aurore puis sur le Courrier d’Afrique, il participe à la traite négrière entre le Mozambique et l’île de France.
  • de 1792 à 1796 il est sur le négrier le Navigateur,puis sur divers bâtiments de l’Etat. En 1795 il aurait commandé la Créole à la traite illégale. Sans lettre de marque il effectue sa première campagne de course sur l’Emilie puis le Cartier ; avec seulement une vingtaine d’hommes il capture le Triton le 29 janvier 1796. Ses prises ayant été confisquées par les autorités il obtient réparation du Directoire : c’est le début de sa notoriété.
  • de 1798 à 1801, avec la Clarisse puis la Confiance, il accomplit sa plus célèbre croisière marquée par la prise du Kent le 7 octobre 1800. L’anecdote selon laquelle il aurait jeté à la mer l’or duKent relève de la fantaisie : il n’y avait pas d’or à bord du navire anglais.
  • en 1807 Surcouf repart sur le Revenant et après une très belle campagne rentre deux ans plus tard sur le Charles avec une très riche cargaison de produits coloniaux.


Ses démêlés avec le gouverneur Decaën ne ternissent pas sa réputation : en cinq années d’activité corsaire il avait capturé plus de quarante navires ennemis. Marié à Saint-Malo en 1801, il fait fructifier ses parts de prise : elles sont converties en marchandises exotiques, dont la revente en Europe assure le début de sa fortune. Il devient également armateur en course avec des succès (la croisière en Inde en 1804-1806 de la Caroline commandée par son frère Nicolas) et de graves échecs : tous ses corsaires expédiés en Manche sont pris par les Anglais à l’exception du Renardvictorieux de l’Alphéa en 1813.
Fait chevalier de la légion d’honneur, il aurait refusé un grade important dans la marine impériale proposé par Napoléon en personne. En revanche contrairement à une légende tenace il n’a jamais reçu le titre de baron.
De 1815 à 1827, il accroît sa fortune dans deux directions : il arme au commerce et à la pêche à plus de 110 reprises et il multiplie les acquisitions immobilières.
A sa mort il possédait plus de 800 hectares de terres et de bâtiments répartis sur quinze communes situées dans trois départements. Après son décès le 8 juillet 1827 son héritage évalué à deux millions de francs est partagé entre sa veuve et leurs cinq enfants survivants.

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